Gundlach Bundschu et consors
De l’avantage ou l’inconvénient de la filiation pour une cinquième et sixième génération de vignerons. La famille Bundschu dispose d’un capital, un héritage : l’histoire d’une maison fondée à San Francisco en 1894. Avec un mythe fondateur : le tremblement de terre de 1906 puis la prohibition passsant par là pour une resurrection en 1973 avec un vignoble emblématique, le Rhinefarm Vineyard, dans la Sonoma Valley. La famille reçoit donc en patrimoine un nom : Gundlach Bundschu qu’elle choisit naturellement de préserver et d’exploiter en nom de marque.
Pas facile facile pour la mémorisation ou même la prononciation. Certes, nous ne sommes pas dans la cour du sud-africain Buitenverwachting (d’origine huguenote basé dans la région du Cap en Afrique du sud voir aussi ici), mais convenons que ce n’est pas simple à retenir.
Donc quitte à disposer d’un nom compliqué et d’y trouver éventuellement sa différenciation, autant soigner sa reconnaissance par l’étiquette… Et cela les Bundschus l’ont visiblement intégré dans leur série Vintage Reserve Labels, une gamme de vins premiums ornés d’étiquettes célébrant le rôle historique de la vigne dans la culture à travers des représentation d’oeuvres d’art ou le travail d’artistes.
De façon policée, on dira que la réussite du concept est inégale (Cf l’égypte ou le sumérien…), mais il y a certaines idées amusantes (voir la lune ici et ici).
En revanche, c’est un succès remarquable avec leur tout dernier 2002 Vintage Reserve [100% Cabernet Sauvignon – Rhinefarm Vineyard, Sonoma Valley – lire communiqué ici].
Le tableau « Le Fantome de Vermeer » de Salvador Dali (The Ghost of Vermeer Which Can Be Used as a Table) se prête admirablement à l’exercice. C’est vraiment très réussi.
A noter pour les aficionados, l’exposition « Dali & Film » qui vient de s’ouvrir à la Tate Modern de Londres (lire article ici).