Communication et loi Evin : les cas du Parisien et de Moët & Chandon
J’aurai l’occasion de revenir sur les effets de la loi Evin sur la communication dans le domaine des alcools. En attendant, je vous laisse méditer sur deux condamnations récentes, qui concernent le journal Le Parisien d’une part, et la maison de champagne Moët & Chandon d’autre part, et qui interviennent quelques semaines après la condamnation du brasseur Heineken -lire ma note à ce sujet ici. En substance, mon opinion sur la loi Evin est qu’elle n’a pas tué la créativité en termes de communication sur les alcools, bien au contraire, poussant les agences et annonceurs à trouver de nouvelles idées…
Les aventures de Heineken avec la loi Evin
Alors que mi-septembre, la marque de bière néerlandaise Heineken se voyait contrainte par le Tribunal de grande instance de Paris de retirer son matériel publicitaire -bannières en particulier- des lieux où il avait été mis en place à l’occasion de la coupe du monde de rugby (les cafés entre autres), ce sont maintenant quatre de ses visuels publicitaires qui sont interdits de diffusion. Pour résumer, le principe édicté par la loi Evin est clair : toute publicité pour des alcools ne peut mettre en avant que des éléments « objectifs » liés au produit, et ne doit pas inciter à…
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